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4. Maisons de Pointe-Saint-Charles

Le patrimoine bâti de pointe Pointe Saint-Charles est très contrasté et témoigne de l'évolution de la maison ouvrière montréalaise surtout entre 1853 et 1930. Tous les styles se côtoient. Aux maisons ouvrières s'ajoutent des maisons mitoyennes décorées avec abondance, appartenant surtout aux ouvriers spécialisés et à la petite bourgeoisie locale. Plusieurs ont des magasins au rez-de-chaussée. Les ouvriers résident dans des logements aux étages. 

La population d’origine irlandaise s’implante durablement dans le quartier de Pointe-Saint-Charles. Un intense mouvement de construction résidentielle transforme le milieu jusqu'alors relativement peu urbanisé. Des promoteurs immobiliers acquièrent des terrains, notamment d’anciennes terres agricoles ayant appartenues à la Congrégation de Notre-Dame, lotissent et revendent à des entrepreneurs pour loger la population ouvrière dans des maisons en rangée, en briques. Le quartier affiche un visage de banlieue industrielle britannique.